Récits Photographiques – Artisanat Argentique – Ateliers partagés
Dans un monde où les images se comptent par millions et se perdent en quelques secondes, j’ai choisi de ralentir et de revenir à l’essentiel : la lumière, la pellicule, la main.
Je veux rendre durable ce qui est éphémère — les souvenirs familiaux, les célébrations amoureuses, les aventures personnelles — en saisissant l’instant d’aujourd’hui avec une esthétique qui traverse le temps.
C’est ce que Baudelaire appelait la modernité : le mariage du fugitif et de l’intemporel.
Je photographie en argentique, développe les pellicules et – bientôt – tire chaque image sous l’agrandisseur dans mon laboratoire.
Chaque geste compte. Chaque photo naît d’un processus patient, humain, sensoriel.
Un artisanat où chaque image est véritablement faite à la main.
En photographie, il n’y a ni son, ni mouvement, ni mots. Chaque image suggère une émotion, un lieu, un moment.
Loin d’être une simple copie, chaque récit visuel recherche l’équilibre entre la réalité d’un instant fugitif et mon imaginaire — celui qui guide la composition, le cadrage et les choix techniques.
C’est dans cet ajustement, entre la place laissée au réel sans mise en scène artificielle et ma manière d’interpréter la scène, que naît l’unicité de chaque poème visuel.
Chaque photographie est un souvenir qu’on tient entre les mains.
C’est un tirage qu’on accroche, qu’on encadre, qu’on offre, qu’on garde…
C’est un livre que l’on consulte à son rythme, en revenant en arrière, en commençant par la fin et qui traverse le temps pour toujours
« Il est bon d'avoir un but à atteindre, mais c'est finalement le voyage qui compte. »
Ursula K. Le Guin
The Left Hand of Darkness
Reportages en argentique.
Développement, numérisation, tirages en laboratoire.
Transmettre, échanger, apprendre.
Une histoire à raconter? Des souvenirs à révéler? Envie d’apprendre?
Si vous aimez le côté artisanal parfois incertain de la photographie argentique, ne craignez pas l’attente car la lenteur fait partie du processus et êtes sensible aux “accidents heureux” qui donnent sa singularité à une image, alors nous partageons déjà un bout de vision.